Vendredi 3 fevrier

LEVES AU RADAR 10H DU MAT. Programme:courses:une valise, car un des deux sacs de
voyage est mort...

Samedi 4 fevrier:
Relache , on fait la lessive, et on va se faire coiffer dans le salon du coin de
la rue. Moi :trés bien, Agnes bien sûr, pas contente...
Puis on va au Cafe Tortoni ( le plus vieux cafe de Bs As) qui a ete ouvert par
un français en 1858. Ce fut le 1er cafe a mettre des sieges sur le trottoir, ce
qui fit grand bruit a Bs As mais assura une clientele nouvelle friande de
nouveautés...Le cafe n a pas change dit- on depuis ses debuts, les vitraux en
plafond , les piliers sculptés, le bar , les toilettes avec les vespasiennes
aux tuyaux de cuivre astiqués...D' ailleurs ici dés qu' il y a du cuivre ou du
laiton, c' est astiqué àmort...Témoins les portes gigantesques de ces immeubles
de l' avenue de Mai avec leurs fameux"Buzon":( boite a lettres), bien
brillants.Nous prenons un bon et vrai chocolat épais a l 'espagnole, sans
toutefois l 'accompagner de "churros"(beignets) comme certains des nombreux clients qui
occupent les tables.
En sortant du cafe on remarque juste a cote l' Academie de Tango de Bs As dont
une plaque en particulier cite un certain Galvan qui dirige le conservatoire
des styles de Tango.

 

Lundi 6 fevrier 2006: Journee des parcs.
Nous partons pour visiter le jardin botanique place d Italie.L aspect est assez
decevant: des papiers partout, en fait ca sert de jardin public, car il y a des
gens sur les pelouses qui dorment, qui se becottent...Les argentins sont jeunes,
il y a je crois une moyenne d age de 25 ans tant le boum des naissances a ete
important,les femmes ont 3,4,5 gamins et elles sont jeunes...Enfin ils adorent
se sucer la pomme partout ou ils se trouvent, alors la"les amoureux qui s becot
sur les bancs publics..."il y en a.
Bon on peut pas dire que le jardin n est pas entretenu, , mais c est pas
clean,,,il y a des affichettes pour dire c est arbre c est ceci ou cela...c est
sur...Par contre  si jusqu a present on n avait pas vu beaucoup de chats, ici c
est le royaume du chat perdu...Il y en a partout, de toutes les couleurs, sur
les arbres, sur le gazon, dans les plantes, sur les vasques. Des gens amoureux
des felins comme moi viennent les nourrir, Jusqu a present on avait attribue le
manque de chats au fait qu il y avait beaucoup de chiens en liberte, la presence
des deux en meme temps ne ferait pas bon menage...Il est vrai que la dans ce
jardin il y a des chats, mais pas de chiens!
Les argentins en fait sont tres permissifs(ou plutot jemenfoutistes)avec les
animaux, il n y a pas de fourrieres et ils nourrissent ces derniers, comme ils
nourrissent leurs mendiants dans la rue: ce sont les "desgraciados de la vie"
eux aussi, pauvres heres et pauvres diables....
A Bariloche nous avons vu des chiens partout dans la rue, ils sont tous
gentils...Ils ne vous aboieront pas, ni ne vous feront du mal, ils sont la pour
ramasser les miettes de votre sandwich, voire souvent tres proche d une poubelle
ou d un resto...Des qu ils vous voient arriver ils remuent la queue" alors
patron t a qq chose pour moi aujourdhui" semblent ils dire...Et puis il y a les
chiens de rapport, les Saints Bernard que l on fait poser pour les touristes, et
tous les autres plus beaux les uns que les autres qui appartiennent a quelqun et
qui sont promenes par leur maitre ou par des promeneurs de chiens.
Les chats il y en a mais on ne les voit pas car ils sont dans les maisons
enfermes...La par contre dans ce jardin il y en a des centaines...
Puis de la nous allons visiter le jardin Japonais qui n est pas tres loin de
celui-ci.Il fut offert par le Japona Bs As pour les remercier d avoir acceuilli
 leurs ressortissants.Il est tres beau, tres calme,il ya des petites iles sur
des etangs remplis d enormes poissons rouges ou noirs qui ouvrent la gueule en
se pressant les uns contre les autres. Des ponts de bois incurves relient les
iles a  la terre ferme. Quelques statues, quelques bonzai...Petit mais joli!

 Mardi 7 fevrier :Le Musee Eva Peron

Le matin 7h 30 Footing vers la zone ecologique, retour a 8h15. Nous partons et
nous visitons dans la rue de notre hotel l immeuble avec les grandes colonnes
poncees qui nous intrigait depuis le debut...Il est dans la rue de notre hotel,
la rue Santiago de l Estero, les colonnes en granit viennent de Milan (iltalie)
elles sont issues d une certaine firme qui  s apelle "Cirla". C est en fait l
immeuble de la loterie nationale, et l interieur est a voir: c est une grande
cour avec une grande verriere , les cotes sontgarnis de balcons ciseles sur
plusieurs etages, et tout cela ressenble a ...un theatre. L immeuble a du avoir
une autre destination avant celle ci...Je n ai pas le temps de demander, car
aujourdhui nous avons decide de visiter le musee Eva Peron.Nous allons pour
prendre le metro et en passant par l avenue de juillet, nous avisons un paseo
perpendiculaire a celle ci, avec des jets d eau et chose rare ici des bancs
publics,,,Nous parcourons ce paseo agreable a deux pas de l obelisque et nous
debouchons sur Tribunales ou il y a un tres joli jardin  public. La des pauvres
sont la avec leurs matelas sur le trottoir, ils lavent leur linge a la fontaine
ou la statue d une grace leur sert d etendoir.Puis une manifestation devant le
Tribunal nous attire par le bruit des petards et des chocs de cles metalliques
sur les piliers des lampadaires alentours. Sous l oeil indifferent d un
policier, chacun fait sa revendication...C est une manifestation de gens qui
ont ete spolie par les banquiers( c est ce qui peut se lire sur leurs
banderoles) certainement pendant la crise financiere de 2002...A cette epoque
la le Peso et le dollard etaient en parite, puis du jour au lendemain le
Dollard a valu trois fois plus....

Nous arrivons enfin au musee Evita Peron. La premiere piece est sombre, a droite
le masque mortuaire d evita, a gauche dans la penombre de la piece garnie de
miroirs se deroule le film des obseques , en noir et blanc. Le film est flou,
on devine une foule enorme ...les miroirs accentuent l effet de multitude...
Elle s appelait Eva Duarte, nee a Los Toldos dans la province de Bs As le 7 mai
1919.Son pere mourut en 1926 laissant sa mere seule pour s occuper de sa
famille evec ses 5 enfants.Ce fut pour elle un exemple que cette mere
couturiere qui dut lutter quotidiennement pour une existence digne..Dans la
deuxieme piece qqs objets personnels, les portraits de ses parents, de ses
soeurs et de son frere.Puis qqs details de sa vie, sa carriere: entre 1934 et
1945 elle se consacra a sa carriere artistique (elle etait comedienne) Son
periple fut celui du monde artistique d alors:des salaires miserables, un
manque de reconnaissance dans son travail,des roles brefs. Au bout de 10 ans
elle eut son premier emploi serieux au micro de la radio de la culture, ou elle
commenca a oeuvrer pour les droits des travailleurs de son milieu.
Elle connut le colonel Peron alors qu elle se faisait l active participante pour
la mobilisation nationale lors du tremblement de terre de San Juan en 1944.Ce
fut le tournant de sa vie. Apres la revolution du 4 juin 1943, Peron etait
devenu l homme clef du gouvernement, mais la vive reaction de ses opposants le
pousserent a l exil et la detention dans la ville de Martin Garcia.Le 17
octobre 1945, des milliers de travailleurs s se dirigent vers la place de Mai
et exigent sa liberation. C est un Peron trionphant qui parait alors au balcon
de la Casa Rosada. Les journees d octobre se succedent alors a une vitesse
vertigineuse pour Eva: son mariage,son active participation pour la campagne de
 Peron, son role de premiere dame d argentine.
En sous verre: les robes qu elle a portees lors des differentes  manifestations
historiques, ses chapeaux, chaussures gants, tout Dior et Chanel...Tres chic et
bien porte car elle etait belle.
Puis une autre piece ou est retracee sa participation a l elaboration de la loi
sur le vote des femmes em 1947, ou des actions sociales comme la creation d
hospices pour les vieux, des conges payes pour les travailleurs, pour le sport,
pour les enfants, etc...
Un poeme  d Arthuro Jaurede  signe la fin de la visite:
" No me olvides, no me olvides
Es la Flor del que se fue
No me olvides, volveremos otra vez
Cada ano a florecer con la flor de no me olvides
Lo olvidando esperare"
Un autre film explique la fin d Eva: emportee par une leucemie a 33 ans le 26
juillet 1952.Son corps fut transporte dans les locaux de la CGT, puis devant la
veneration qu elle suscitait, le gouvernement la fit transporter secretement a
Milan en Italie ou elle fut inhumee sous un faux nom jusqu en 1977. Ensuite
elle fut transportee en Espagne et ne fut de retour a Bs As que dans les annees
1980. Son corps avait ete embaume, et je crois avoir compris qu il fut expose,
mais devant les mutilations dont il fut l objet, ses soeurs le firent inhumer
dans le caveau familial de la Recoletta ou il est aujourdhui.
Le colonel Peron apres la mort  d Evita se remaria, puis il fut destitue , et
partit en exil en Espagne , Il ne survecut a Evita que 3 ans.Sa nouvelle femme
Isabella essaya de faire comme evita, mais elle ne fut q une pale imitation d
Evita et ne
fut pas accepteee par le peuple ..
Eva Peron laissa au niveau du peuple argentin un sentiment de reconnaissance ,
et son action au service des plus demunis fut tres appreciee . Son destin
fugace fut hors du commun et laisse encore planer un sentiment romantique , un
peu comme celui de Che Guevarra (argentin lui aussi).
Mais Peron avait laisse l argentine a genoux, de la 8 eme place au rang mondial
des nations l argentine retroceda a la 58 eme, les caisses etaient vides, l
industrie demobilisee, l agriculture desorganisee...Les nationalisations
massives dans tous les secteurs avaient provoque la fuite des investisseurs et
des possedants, les purges des opposants au regime avaient fait fuir les
intellectuels et artistes.IL y avait eu des tortures et des executions, des
scandales aussi...Le frere d Eva bombarde ministre du travail etait un
"gommine" incapable et drogue qui regulierement etait ramene par la police
saoul, depuis un des bordels de la ville...Eva couvrait son frere, jusqu au
moment ou son image entachait tellement l action du gouvernement Peron qui d
autre part se comportait comme une veritable dictature, qu elle n empecha pas
un complot dont elle avait connaissance et qui avait pour but d eliminer son
frere...
Le musee n a ouvert ses portes qu en 2002, 50 ans apres sa mort, par ses soeurs,
et l on comprend pourquoi si tard, car si elle laisse d elle une image positive,
le perronisme suscite encore bien des critiques de la part des argentins.

Suite au prochain numero: Notre quête du Mercredi 8 fevrier, objet:
 retrouver de la famille argentine avec comme seul indice un recto de lettre
(non signée )datant de 1939..

La Carlota

Mercredi 8 fevrier 2006:
Depart pour La Carlota a 9 h du mat.
Paysage de^Pampa humide  pendant 500 Km,
Plus on s eloigne de Bs As et moins il y a de voitures.
Les vehicules sont presque tous des camions et des 4x4 pick-up.
Le paysage est fait de cultures, du mais , du soja, du ble.A perte de vue.
Tout a l air bien entretenu, mais on ne voit personne...L agriculture est ici
pratiquee d une maniere industrielle, le pays est deuxieme producteur de soja
dans le monde.On voit un avion qui fait du rase mottes, il envoie des produits
de desinfection sur les cultures. Les champs sont reguliers: 5Km de soja, 5 Km
de mais...il n ya pas de trous dans les cultures, tout est plein, les produits
sont transgéniques, Si Jose Bauvais   voulait detruire les champs de produits
non ecolo (pour lui) il aurait du boulot... Les recoltes se font par des
tacherons qui se louent et qui sont specialises dans ce metier, ils s 'y mettent
a 4 moissonneuses de front et hop !on voit que c est  du materiel recent. Tout le
long de la route on voit des concessions de materiel agricole, des publicités
pour des desherbants, des produits en rapport avec l agriculture, et des
cooperatives avec leurs silos: on en a vu d 'énormes, ils devaient faire
40 a 50 m de diametre!
Enfin vous l 'avez compris ici tout le monde vit de l 'agriculture, il n ya que
ça!
Nous arrivons a La Carlota a 17h30, nous avons fait 517 km depuis Bs As.
Le village apparait identique a tous les villages argentins: des quadra, cad des
rues qui se coupent a angle droit . Ici pas d immeubles, le village est assez
étendu, et d 'apres le guide que l 'on a en main il fait environ 13000
habitants...ca ne le parait pas...
Nous allons commencer notre investigation, nous decidons de commencer par la
mairie. Nous la trouvons, mais le drapeau a l' entree  a une drole de binette,
il est en bas du mat...Nous arrivons devant une porte fermée, un papier nous
signale que la mairie est fermee ce mercredi 8 fevrier en raison de la mort d'
un employe, un certain Oscar Molino.Pas étonnant que le drapeau soit en berne...
Nous avisons le commissariat de Police qui heureusement est a coté et nous
trouvons un gars entrain de taper a la machine, nous lui expliquons que nous
recherchons une famille qui s 'apelle "Bastus et Castellane" qui serait censée
habiter dans un Ranch appelé JB selon les initiales marquées sur la photocopie
de la lettre de 1939 que nous lui montrons...Les noms ni le sigle du ranch ne
lui disent rien...On lui dit que vu l 'epoque de la lettre, nous recherchons des
personnes plutôt agées qui seraient a même de nous renseigner...Il nous dit
alors qu il faut qu' on se rende chez Mr Guen qui est l 'agent immobilier du
coin,il est âgé et a les cartes de toutes les estancias autour de la ville...
Nous nous rendons donc au bureau de ce Sr Guen, et là une secretaire nous dit
que Mr Guen est en vacances, parti on ne sait ou et pour un bon moment...
La déception est grande, mais je ne m 'attendais pas aussi a des miracles! C est
un peu comme je l 'avais imaginé dans mes prévisions les plus pessimistes...
Bon, on aura essayé...Desolé de vous avoir deçus...On va demander la route pour
Cordoba et sortir de ce bled, on a fait 500 km mais a 110 km de là se trouve
une ville qui s apelle Rio Quarto ou nous pourrons trouver un hotel.

S

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Suite du Mercredi 8 fevrier: Au moment de demander le chemin pour repartir, je montre la lettre de 1939 a l employee de l agent immobilier , et je lui explique le sens de ma quete:retrouver de lointains parents argentins vivants ou ayant vecus ici, leurs descendants bien sur...Lorsqu elle voit la lettre et les noms elle me dit" Basatus j en connais une, a elle on peut se fier.." Et elle telephone en expliquant a la personne qu il y a des francais qui sont la avec une lettre ecrite en 1939 et qyui cherchent des Bastus...La discussion dure longtemps...Finalement la secretaire nous dit que cette personne va venir nous voir ici, qu elle habite pas loin et elle arrive... En effet un quart d heure plus tard, on voit arriver 3 personnes:une femme d environ 65 ans, une autre de 40 a peu pres et une gamine de 10 ans.Elles nous saluent, mais sont tres intriguees(on le serait a moins)Je guette leurs reactions, j essaie de deviner leurs pensees: "Sont-ce vraiment des gens de le famille?" "Que veulent ces gens reellement?" "Pourtant ils semblent de bonne foi, ca peut pas etre des intrigants..."Enfin l ancienne regarde la lettre et declare immediatement en voyant le sigle du "Ranch" qui est en fait une hacienda: c est comme ca ici que l on dit lorsqu il s agit d un domaine de moins de 1000 hectares, car plus de 1000 hectares on dit Estancia.Or c est un domaine de 200 hectares seulement...Puis elle lit la lettre(ou du moins la premiere partie piusque nous n avons pas le verso)et comprend qui sont les personnages qui sont cites dans cette derniere...Antoine Sune(mon Grand pere a qui la lettre est adressee, elle connait pas, jamais entendu parler...Alors je lui dit que une femme de leur famille est venue en europe il ya qqs annees et a cherche a voir mes parents lorsqu ils habitaient en Andorre mais elle ne les a pas rencontres, car ils n etaient pas la..."Oui, oui c est Juanita", BOn deja on avance un peu! Bon venez a la maison, on va discuter. Et elles nous guident vers leur maison, c est en fait son beau pere qui a ecrit cette lettre :Jose Bastus ,d ou le sigle JB sur la letrre...Et moi d apres le sens de la lettre  je serais un Castellane... Alors elle est la belle fille de ce Castellane, son mari est mort d un cancer il s apellait Jaime , elle c est Beatriz et sa fille qui est la  s apelle Silvia, et sa petite fille qui est la s apelle Josefina. Alors c est tres simple nous dit-elle , on n est pas nombreux...Jose Bastus travaillait a l hacienda Bastus avec son beau frere Castellane, de toute facon ici tout le monde travaille en famille...Le milieu a l epoque etait tres hostile, il n existait que la voie ferre comme communication, il n y avait pas plus de 1500 personnes dans le village, et les nouveaux arrivants se mariaient entr eux car ils ne se melaient pas aux anciens colons du pays ...ET alors il y a eu trois Bastus et trois Castellane qui se sont epouses...C est vraiment tres simple..."Dieu reconnaitra les siens me dis-je..." en renoncant deja a denouer ce sac de noeuds, parceque ne me demandez pas queCastellane a epouse quelle Bastus! HOu! la !la!, mais petit a petit nous faisons un arbre genealogique. Jose Bastus eut 4 enfants: Maria , Jaime(le mari de Beatriz ici presente), Anna Maria, et Ines. Mais pendant que nous parlons Silvia  s est activee, elle a telephone un peu partout, et petit a petit par groupe de deux, trois, ils arrivent et remplissent la piece...Chaque fois il me faut raconter toute mon histoire, montrer les photos de mes parents, de mes enfants, etc,,,J avais pense a en porter...Chaque fois l acceuil est chaleureux.C est d abord Anna Maria qui arrive, c est une institutrice a la retraite. Le coup de theatre c est qund  Maria qui est la plus agee des filles de Jose l auteur de la lettre, lit la lettre, est tres emue(elle vient d arriver)  elle reconnait l ecriture de son pere...Elle me raconte comment se passait la vie en ce temps la...Son pere Jose savait parlerle francais, l anglais, l allemand, le latin meme, c etait un lettre...Il n y avait pas  d electricite a l epoque...Ils vivaient tous dans l hacienda les Bastus et les Castellane. Beatriz nous demande alors si on accepterait de manger ici et de dormir, car on a encore des choses a se dire, il faut parler de ceux qui sont en Espagne a Barcelone ou a Rialp dans le Val D Aran...J accepte volontiers, car Juanita ( une des filles de Maria) celle qui est venue en Europe en 2000 n est pas encore arrivee(elle est Kinesy et travaille encore:il est 20h) Entre temps on essaie de parler de cette famille espagnole, mois je connais ceux de Gava Mar: Jaumet et Antoinette Arenys, mais Beatriz ne connait pas ces noms... Elle me cite des noms de ceux qui vivent a Rialp mais je ne les connais pas... C est complique tout ca!...