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Samedi 25 Mars: "La MOchilla!"
Le 03/05/2006
Arrivée a Ushuaia |
Samedi 25 Mars: "La MOchilla!" |
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Epilogue: La Boca et retour.
Le 03/05/2006
La boca et ses maisons colorées |
Bonjour tous,
Eh!bien voilà, nous sommes restés a BsAs pendant quelques jours aprés notre
périple en Patagonie.
En effet nous étions arrivés le 25 Mars d'Ushuaia , et nous sommes partis
définitivement d'Argentine le jeudi 6 Avril.
Entre temps, nous nous sommes inscrits a une salle de gym et nous avons mené une
vie plus sédentaire....
Nous en avons profité pour visiter le quartier de "La Boca" trés coloré, mais
aussi trés touristique!Les bus entiers débarquent leur flot de touristes dans
des supermarchés de souvenirs, triste "cheptel" déambulant d'une allure bovine
, c'est le coté un peu décevant de ce quartier connu dans le monde entier.
Nous avons voulu nous éloigner (malgré les recommandations de Rodolphe, qui
n'avait pas voulu nous suivre dans cette aventure!)des rues les plus
fréquentées, et bientôt nous avons vu la vrai vie du "barrio", avec ses petites
boutiques , les gens qui s'affairent a leur quotidien, en particulier nous nous
sommes mêlés aux parents qui accueillaient leurs enfants a la sortie d'une
école;pour capter quelques instants ces sourires ,ces embrassades, et ce
plaisir de se retrouver qu'ont les gens simples dans ces circonstances et qui
se lit dans cette étincelle au fond de leurs yeux.
Puis nous avons regardé des adolescents jouer au foot ball dans une cour , et
nous sommes redescendus vers le port.
Bientôt un bus de ville nous ramènera a la place de Mai ,et nous nous mêlerons
une fois de plus a la foule des rues piétonnes de Florida et Lavalle.
Les jours suivants nous visiterons l'exposition "vache" sur Madero.Assez
intriguant ces vaches grandeur nature scellées partout sur les trottoirs de
Puerto Madero , et trés décoratif! C'est une exposition d'artistes qui se fait
au bénéfice d'une association humanitaire , la vente aura lieu en juin sous
forme de mise aux enchères publiques. Les sponsors sont affichés au pied des
oeuvres: en fait les grandes entreprises d'Argentine.Les oeuvres elles sont
aussi étonnantes les unes que les autres, elles portent toutes un nom:la vache
parachutiste, chantante, carte postale, dorée , argentée,recouverte de billes,
il y en a des centaines....
Nous avons fait également du shopping et nous avons découvert les magasins de Gros pour le cuir(qui vendent quand même au particulier...) ou les prix sont vraiment interéssants, c'est le quartier de Warnès au N° 400 environ , une veste en agneau pour dame qui vaut 650 pesos a Florida tu la paye 400 ici(arraché de haute lutte par Agnès, qui marchande comme une folle...J'avais une honte!...)
Hélas il est temps de penser au retour, la température a d'ailleurs un peu chuté
ces derniers jours, il ne fait plus que 22 a 24 degrés et le soir il faut mettre
le pull over. L'automne avance a petits pas , les "portenos" sont tous au boulot
et la rentrée des classes a eu lieu y compris pour les étudiants.La proximité de
notre hotel avec la place de"Congreso"(l'emplacement de la chambre des députés)
nous fait découvrir chaque jour des manifestations
nouvelles. Les préoccupations des gens vont maintenant clairement a l'inflation
galopante dont est victime le pays. Les prix augmentent, la viande et le
poisson ont pris plus de 20% depuis janvier!Ceci semble intolérable aux
argentins dont la nourriture de base est"l'asado"(la grillade de viande)ils
n'arrêtent pas de manifester bruyamment devant Congreso et les émissions de
télé a ce sujet sont quotidiennes. Le pays a vendu par des "contrats plus
avantageux" sa viande a l'étranger, elle manque au pays(un comble)et de fait
elle augmente!Sous la pression des syndicats et du peuple en général on rompt
des contrats , en particulier avec la Russie, mais le prix ne baisse
pas...explication du consortium de la viande:les prix auraient du monter depuis
longtemps, c'est pour cela qu'on vendait a l'étranger!Il est vrai que dans le
même temps certaines professions demandent des augmentations de plus de 20%
de leurs salaires! Il est vrai aussi que les salaires de base exèdent rarement
les 300 dollards....
Bref nous suivons tous les jours le déroulement de cette saga a l'argentine , le
peso en trois mois que nous sommes ici aura baissé de 2% , les gens travaillent
plus que jamais pour s'en sortir, il n'est pas rare qu'ils fassent un boulot de
jour et l'autre de nuit!
Le petit prof de gym qui fait quelques cours a la salle ou nous nous sommes
inscrits me dit faire 2O cours collectifs par semaine dans différentes salles
et 12 cours particuliers... Il avoue être crevé! On le serait a moins!
En même temps on voit les gens conscients de toutes ces choses,ils ont les yeux
rivés sur l'europe et les Etats-Unis, ils envient notre niveau de vie...Ils
savent que leurs ainés ont eu ce niveau de vie et qu'ils l'ont perdu!Leur désir
est grand d'évoluer ,de progresser,ils veulent aussi plus de loisirs....La
capacité de leurs docteurs, de leurs scientifiques n'ont rien a envier a
l'Europe, les étudiants sont sérieux et les gens en général sont "vaillants",
la natalité est en entrain d'exploser, la moyenne d'âge de la population est
trés basse, le pays est en marche ,bonne chance !
Le taxi nous emméne a Ezeiza pour le grand départ,nous retrouverons Rome le
lendemain ,puis les Alpes enneigées, et Paris ou la température nous fait
penser que c'était quand même beaucoup mieux" là-bas"!
"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage": ce sont ces vers que j'ai en
tête ,car c'est vrai nous avons fait un beau voyage, merci a tous ceux qui se
sont occupés de nos affaires pendant notre absence.
.
La fin de Videla
Le 14/06/2013
Argentine: l’ancien dictateur Jorge Videla est mort
L'actualité internationale sur RFIArgentine -
Article publié le : vendredi 17 mai 2013 à 16:08 - Dernière modification le : vendredi 17 mai 2013 à 17:33
Argentine: l’ancien dictateur Jorge Videla est mort
L'ancien général Jorge Videla est mort ce vendredi 17 mai à l'âge de 87 ans.
REUTERS/Enrique Marcarian
Par RFI
Jorge Videla est mort à l’âge de 87 ans ce vendredi 17 mai à Buenos Aires. Il est mort dans un hôpital, où il avait été transféré depuis la prison où il purgeait une peine de prison à perpétuité. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, le 24 mars 1976, il l’a quitté en 1983. Il a instauré une dictature militaire répressive et sanglante qui a perduré jusqu’en 1983, et a été responsable de la mort ou de la disparition de 30 000 personnes.
Jorge Videla laissera une trace indélébile dans l'histoire de l'Argentine. Le régime militaire qu'il a instauré en 1976 est en effet responsable de la mort ou de la disparition de 30 000 personnes, de l'exil de millions d'Argentins et est à l’origine de la guerre des Malouines avec la Grande-Bretagne.Né en 1925 à Mercedes, une petite localité de la province de Buenos Aires, il est le fils d'un militaire. Issu d'une famille qui a été très longtemps sur le devant de la scène politique, il a, dans un premier temps, choisi de suivre les traces de son père en s'engageant dans l'armée. Entre 1944 et 1975, il gravit presque tous les échelons. Jorge Videla est nommé en 1975 commandant en chef de l'armée par Isabel Perón.
L'année suivante, le 24 mars 1976, c'est lui qui dirige le coup d'Etat qui renverse le gouvernement de celle qui venait de le nommer. Désormais général, Jorge Videla prend les rênes de la junte militaire jusqu'en 1981. Quatre juntes se sont succédé entre 1976 et 1983.
Condamné à la perpétuité
En 1983, année du retour à la démocratie, le général est placé en résidence surveillée.
Il sera ensuite condamné, en 1985, à la prison à perpétuité lors du procès de la junte militaire. Amnistié en 1989 par le président Carlos Menem, son dossier est rouvert en 2007. Il est finalement condamné à la prison à perpétuité le 23 décembre 2010.
En juillet dernier, il avait également été condamné à cinquante ans de prison dans le procès du vol de bébés. Pendant la dictature, 500 bébés auraient été volés à leurs mères, emprisonnées, puis adoptés illégalement par des familles proches des militaires.
Incarcéré dans une prison proche de Buenos Aires, il est décédé ce vendredi matin. En Argentine, cette annonce va certainement entrainer des réactions diverses. Mais pour les mères des disparus, cette mort est certainement une bonne nouvelle.
Jorge Videla assumait sa «guerre justifiée contre la subversion» |
Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet S’il y a un homme qui a symbolisé la sanglante dictature militaire au pouvoir en Argentine entre 1976 et 1983, c’est bien Jorge Videla. C’est lui qui est à la tête de la junte qui renverse la présidente Isabel Perón, le 24 mars 1976 et prend alors en main les destinées du pays. C’est sous sa présidence qu’il y a eu le plus grand nombre de disparitions : 30 000 au total, selon les organisations des droits de l’homme, 9 000 avérées selon le rapport intitulé « Jamais plus » et qui a servi de base au premier procès des juntes en 1985. L'internationale de la répression Plusieurs fois condamné à perpétuité, au cours de jugement pour sa participation au plan condor, l’internationale de la répression formée par les dictatures sud-américaines dans les années 1970, Jorge Videla a toujours entendu assumer ce qu’avaient fait les militaires en tant que responsable principal. Sans jamais exprimer de regrets pour ce qu’il appelait une « guerre justifiée contre la subversion ». Les défenseurs des droits de l’homme et les proches des victimes de la dictature regrettent que Jorge Videla soit mort sans avoir fourni des informations sur le sort de milliers de disparus dont les corps n’ont pas encore été retrouvés. |
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MOI AUSSI JE SUIS ALLEE EN ARGENTINE ET AU BRESIL C'EST FORMIDABLE J'ENAI UN SOUVENIR INOIBLIABLE
Je viens juste de parcourir mais sans lire vraiment. Je mets de côté pour apprécier tranquillement car cela a l'air super intéressant avec des commentaires sympa....J'ai ri sur l'agression de B. Aires...Ce n'est pas gentil de rire ainsi mais j'imaginais la méméère décorée!!!!!!!!!!
Notre fils et sa conjointe font en ce moment,le tour du monde depuis + d'1 an. ET, pour nous parents, c'est avec plaisir que - concernant l'Amérique latine: votre périple- nous pouvons ainsi compléter des expériences différentes par des approches différentes sur ce continent...un an après. ...un vrai roman, lu du Havre par temps pluvieux et gris.