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Voyage a deux en Amérique du sud au premier trimestre 2006: Argentine, Chili, Brésil.

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Samedi 25 Mars: "La MOchilla!"

Le 03/05/2006

Arrivée a Ushuaia Loup de mer bateau au fond de la rue les maisons d'Ushuai vieilles photos de Yamanas

Arrivée a Ushuaia
Arrivée a Ushuaia 

Samedi 25 Mars: "La MOchilla!"

Au secours!..., Agnès a perdu le sac a dos!Dedans les passeports, et les billets d
avion!
C est notre dernier jour a Ushuaia, et pour tuer le temps en attendant le départ
nous faisons du lèche vitrine...On va au resto, on revient a l 'hotel, on entre
et on sort des magasins X fois. A un moment (une heure avant l' heure du
depart!)on entre dans un magasin ou il y avait une consigne, et au moment de
reprendre nos affaires ça lui fait Tilt! Comment? un seul sac a dos:celui de
Max...Mais ou est passé le mien? Horreur et damnation!...Les gens qui nous
voyaient passer deux minutes avant en marchant nonchalamment nous voient passer
maintenant comme des fusees! Plus qu 'une heure pour retrouver le sac! Impossible
de se souvenir par ou on est passé depuis des heures!
Bon," on commence par l' Hotel" dis-je! En effet on etait passé par là pour aller
tuer le temps sur Internet, mais Internet etait coupé sur Ushuaia ce jour là!
alors on est reparti: On  s est arrêté dans un café, et ...justement on y passe
devant, on rentre, on questionne"Vous avez pas vu notre Mochilla?" Mais oui,
celle qui est grise, avec des bretelles...Bref, rien...On arrive a l 'Hotel, on
l 'avait laissé a coté de l ordinateur(du moins le mien)Le receptionniste nous
regarde...intrigué ..."Ah le sac a dos? oui je l' ai ramassé et je l 'ai mis a
côté de vos affaires dans le placard..."
OUF!...Je vous dis pas le soulagement! C 'etait bien Ushaia, mais il commençait a
y faire froid, il était temps de partir!

Notre avion decolle a 21h30 et nous  arriverons a minuit a Buenos Aires.
Pendant notre sejour en terre de feu, nous aurons aussi assisté aux
manifestations du Vendredi24 jour ferié en Argentine car commémoration des 30
ans du putch militaire("el golpe" comme ils disent)qui a vu la destitution d'
Isabelle Perron et l 'accession au pouvoir du dictateur Vidella(toujours en vie,
il se balade dans Belgrano ou il vit...)Cette dictature a donné lieu a une
sanglante repression ou plus de 30 000 argentins trouvèrent la mort, bien
souvent sous la torture  ,et dans la plus obscure des informations, puisque les
familles demandent encore que la lumiere soit faite sur le sort des
victimes(voir les" Folles de Mai": ces meres et soeurs qui tournaient sur la
place de Mayo en face de la casa rosada ,la maison du gouvernement, l
equivalent de l Elysee chez nous, et dont l 'association reçoit en ce jour le
soutien de toutes les organisations nationales humanitaires)
J' ai aussi eu l' occasion de voir le  panneau routier qui me situait "La Quiaca"
a la frontiere bolivienne a plus de 5000 km!, (nous avions vu celui de la
Quiaca qui situait Ushuaia de la bas il ya 3 semaines...)Nous aurons donc fait
l' Argentine en ses deux extremes du nord au sud!

 

Epilogue: La Boca et retour.

Le 03/05/2006

La boca et ses maisons colorées Fiambreria Le samovar elle a eu le fermier! vache mariachi

La boca et ses maisons colorées
La boca et ses maisons colorées 

Bonjour tous,

Eh!bien voilà, nous sommes restés a BsAs pendant quelques jours aprés notre
périple en Patagonie.
En effet nous étions arrivés le 25 Mars d'Ushuaia , et nous sommes partis
définitivement d'Argentine le jeudi 6 Avril.
Entre temps, nous nous sommes inscrits a une salle de gym et nous avons mené une
vie plus  sédentaire....
Nous en avons profité pour visiter le quartier de "La Boca" trés coloré, mais
aussi trés touristique!Les bus entiers débarquent leur flot de touristes dans
des supermarchés de souvenirs, triste "cheptel" déambulant d'une allure bovine
, c'est le coté un peu décevant de ce quartier connu dans le monde entier.
Nous avons voulu nous éloigner (malgré les recommandations de Rodolphe, qui
n'avait pas voulu nous suivre dans cette aventure!)des rues les plus
fréquentées, et bientôt nous avons vu la vrai vie du "barrio", avec ses petites
boutiques , les gens qui s'affairent a leur quotidien, en particulier nous nous
sommes mêlés aux parents qui accueillaient leurs enfants a la sortie d'une
école;pour capter quelques instants ces sourires ,ces embrassades, et ce
plaisir de se retrouver qu'ont les gens simples dans ces circonstances et qui
se lit dans cette étincelle au fond de leurs yeux.
Puis nous avons regardé des adolescents jouer au foot ball dans une cour , et
nous sommes redescendus vers le port.
Bientôt un bus de ville nous ramènera a la place de Mai ,et nous nous mêlerons
une fois de plus a la foule des rues piétonnes de Florida et Lavalle.
Les jours suivants nous visiterons l'exposition "vache" sur Madero.Assez
intriguant ces vaches grandeur nature scellées partout sur les trottoirs de
Puerto Madero , et trés décoratif! C'est une exposition d'artistes qui se fait
au bénéfice d'une association humanitaire , la vente aura lieu en juin sous
forme de mise aux enchères publiques. Les sponsors sont affichés au pied des
oeuvres: en fait les grandes entreprises d'Argentine.Les oeuvres elles sont
aussi étonnantes les unes que les autres, elles portent toutes un nom:la vache
parachutiste, chantante, carte postale, dorée , argentée,recouverte de billes,
il y en a des centaines....

Nous avons fait également du shopping et nous avons découvert les magasins de Gros pour le cuir(qui vendent quand même au particulier...) ou les prix sont vraiment interéssants, c'est le quartier de Warnès au N° 400 environ , une veste en agneau pour dame qui vaut 650 pesos a Florida tu la paye 400 ici(arraché de haute lutte par Agnès, qui marchande comme une folle...J'avais une honte!...)


Hélas il est temps de penser au retour, la température a d'ailleurs un peu chuté
ces derniers jours, il ne fait plus que 22 a 24 degrés et le soir il faut mettre
le pull over. L'automne avance a petits pas , les "portenos" sont tous au boulot
et la rentrée des classes a eu lieu y compris pour les étudiants.La proximité de
notre hotel avec la place de"Congreso"(l'emplacement de la chambre des députés)
nous fait découvrir chaque jour des manifestations
nouvelles. Les préoccupations des gens vont maintenant clairement a l'inflation
galopante dont est victime le pays. Les prix augmentent, la viande et le
poisson ont pris plus de 20% depuis janvier!Ceci semble intolérable aux
argentins dont la nourriture de base est"l'asado"(la grillade de viande)ils
n'arrêtent pas de manifester bruyamment devant Congreso et les émissions de
télé a ce sujet sont quotidiennes. Le pays a vendu par des "contrats plus
avantageux" sa viande a l'étranger, elle manque au pays(un comble)et de fait
elle augmente!Sous la pression des syndicats et du peuple en général on rompt
des contrats , en particulier avec la Russie, mais le prix ne baisse
pas...explication du consortium de la viande:les prix auraient du monter depuis
longtemps, c'est pour cela qu'on vendait a l'étranger!Il est vrai que dans le
même temps certaines professions demandent des augmentations de plus de 20%
de leurs salaires! Il est vrai aussi que les salaires de base exèdent rarement
les 300 dollards....
Bref nous suivons tous les jours le déroulement de cette saga a l'argentine , le
peso en trois mois que nous sommes ici aura baissé de 2% , les gens travaillent
plus que jamais pour s'en sortir, il n'est pas rare qu'ils fassent un boulot de
jour et l'autre de nuit!
Le petit prof de gym qui fait quelques cours a la salle ou nous nous sommes
inscrits me dit faire 2O cours collectifs par semaine dans différentes salles
et 12 cours particuliers... Il avoue être crevé! On le serait a moins!
En même temps on voit les gens conscients de toutes ces choses,ils ont les yeux
rivés sur l'europe et les Etats-Unis, ils envient notre niveau de vie...Ils
savent que leurs ainés ont eu ce niveau de vie et qu'ils l'ont perdu!Leur désir
est grand d'évoluer ,de progresser,ils veulent aussi plus de loisirs....La
capacité de leurs docteurs, de leurs scientifiques n'ont rien a envier a
l'Europe, les étudiants sont sérieux et les gens en général sont "vaillants",
la natalité est en entrain d'exploser, la moyenne d'âge de la population est
trés basse, le pays est en marche ,bonne chance !
Le taxi nous emméne a Ezeiza pour le grand départ,nous retrouverons Rome le
lendemain ,puis les Alpes enneigées, et Paris ou la température nous fait
penser que c'était quand même beaucoup mieux" là-bas"!

"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage": ce sont ces vers que j'ai en
tête ,car c'est vrai nous avons fait un beau voyage, merci a tous ceux qui se
sont occupés de nos affaires pendant notre absence.
.

 

La fin de Videla

Le 14/06/2013

Lors de notre voyage en Argentine début 2006, nous avions assisté dans Buenos Aires a une manifestation contre videla dans le quartier ou il habitait. Les Argentins n'oublient pas... (voir les "Folles de Mai") , la dictature ils s'en souviennent, et savent se rappeller à leurs bourreaux de temps à autre... Le matin de cette manifestation, toutes les traces n'avaient pas été effacées, et il y avait pas mal de sang sur le trottoir...Nous nous étonnions toutefois, qu'un criminel notoire soit en liberté tranquilement chez lui, eh bien l'année suivante (2007) son passé le rattrapait, et la conclusion est arrivée ce 17 mai 2013. Voir l'article suivant:

Argentine: l’ancien dictateur Jorge Videla est mort

AccueilL'actualité internationale sur RFI
Argentine - 
Article publié le : vendredi 17 mai 2013 à 16:08 - Dernière modification le : vendredi 17 mai 2013 à 17:33


 

Argentine: l’ancien dictateur Jorge Videla est mort

L'ancien général Jorge Videla est mort ce vendredi 17 mai à l'âge de 87 ans.
L'ancien général Jorge Videla est mort ce vendredi 17 mai à l'âge de 87 ans.
REUTERS/Enrique Marcarian
 

Par RFI

Jorge Videla est mort à l’âge de 87 ans ce vendredi 17 mai à Buenos Aires. Il est mort dans un hôpital, où il avait été transféré depuis la prison où il purgeait une peine de prison à perpétuité. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, le 24 mars 1976, il l’a quitté en 1983. Il a instauré une dictature militaire répressive et sanglante qui a perduré jusqu’en 1983, et a été responsable de la mort ou de la disparition de 30 000 personnes.

Jorge Videla laissera une trace indélébile dans l'histoire de l'Argentine. Le régime militaire qu'il a instauré en 1976 est en effet responsable de la mort ou de la disparition de 30 000 personnes, de l'exil de millions d'Argentins et est à l’origine de la guerre des Malouines avec la Grande-Bretagne.
Né en 1925 à Mercedes, une petite localité de la province de Buenos Aires, il est le fils d'un militaire. Issu d'une famille qui a été très longtemps sur le devant de la scène politique, il a, dans un premier temps, choisi de suivre les traces de son père en s'engageant dans l'armée. Entre 1944 et 1975, il gravit presque tous les échelons. Jorge Videla est nommé en 1975 commandant en chef de l'armée par Isabel Perón.
L'année suivante, le 24 mars 1976, c'est lui qui dirige le coup d'Etat qui renverse le gouvernement de celle qui venait de le nommer. Désormais général, Jorge Videla prend les rênes de la junte militaire jusqu'en 1981. Quatre juntes se sont succédé entre 1976 et 1983.
Condamné à la perpétuité
En 1983, année du retour à la démocratie, le général est placé en résidence surveillée.
Il sera ensuite condamné, en 1985, à la prison à perpétuité lors du procès de la junte militaire. Amnistié en 1989 par le président Carlos Menem, son dossier est rouvert en 2007. Il est finalement condamné à la prison à perpétuité le 23 décembre 2010.
En juillet dernier, il avait également été condamné à cinquante ans de prison dans le procès du vol de bébés. Pendant la dictature, 500 bébés auraient été volés à leurs mères, emprisonnées, puis adoptés illégalement par des familles proches des militaires.
Incarcéré dans une prison proche de Buenos Aires, il est décédé ce vendredi matin. En Argentine, cette annonce va certainement entrainer des réactions diverses. Mais pour les mères des disparus, cette mort est certainement une bonne nouvelle.
 
Jorge Videla assumait sa «guerre justifiée contre la subversion»
Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet
S’il y a un homme qui a symbolisé la sanglante dictature militaire au pouvoir en Argentine entre 1976 et 1983, c’est bien Jorge Videla. C’est lui qui est à la tête de la junte qui renverse la présidente Isabel Perón, le 24 mars 1976 et prend alors en main les destinées du pays. C’est sous sa présidence qu’il y a eu le plus grand nombre de disparitions : 30 000 au total, selon les organisations des droits de l’homme, 9 000 avérées selon le rapport intitulé « Jamais plus » et qui a servi de base au premier procès des juntes en 1985.
L'internationale de la répression
Plusieurs fois condamné à perpétuité, au cours de jugement pour sa participation au plan condor, l’internationale de la répression formée par les dictatures sud-américaines dans les années 1970, Jorge Videla a toujours entendu assumer ce qu’avaient fait les militaires en tant que responsable principal. Sans jamais exprimer de regrets pour ce qu’il appelait une « guerre justifiée contre la subversion ».
Les défenseurs des droits de l’homme et les proches des victimes de la dictature regrettent que Jorge Videla soit mort sans avoir fourni des informations sur le sort de milliers de disparus dont les corps n’ont pas encore été retrouvés.
 


 

 

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